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Photo du rédacteurCéline KEMPF

Alice, la vie après la vie

Dernière mise à jour : 22 août

Un récit initiatique puissant sur l'au-delà


Je suis entrée dans l'univers de Virginie Bobée avec son livre Suis ton âme, elle connaît le chemin. Ce livre m'avait appelée si fort que je l'ai acheté en triple, pour en offrir un exemplaire à deux amis chers ; mais c'est une autre histoire, qui fera peut-être l'objet d'une autre publication...


Roman en format poche, À fleur de peau de Saverio Tomasella

Virginie Bobée n'est pas seulement auteure, elle est aussi sophrologue, énergéticienne et médium et cela se ressent à travers les lignes de ce roman hautement vibratoire. À plusieurs reprises durant la lecture, j'ai eu la sensation de recevoir moi aussi une libération que j'étais prête à accueillir et/ou un soin lumière.


Vous le savez, à travers mes trésors de lecture j'aime vous partager un extrait qui m'a particulièrement parlé ou touché. Ici, il m'a été bien difficile de faire un choix, tant chaque chapitre de cette histoire faisait écho à mon âme, à des expériences vécues ou à des enseignements que j'ai moi-même canalisés.


Alors, je prends le parti de vous dévoiler non pas un passage, mais trois comme une sorte de triptyque, qui donne à découvrir un cinéma d'un genre particulier puisqu'il n'offre qu'une projection en individuel, dans une expérience immersive et interactive d'un seul film, le film de notre vie.


Ah, mais j'oubliais de vous dire, cette histoire raconte le parcours dans l'après-vie d'Alice, une jeune fille de 17 ans, décédée brutalement au cours d'un attentat. Loin de s'arrêter pour elle, son évolution continue en passant par différents plans de conscience ; j'aimerais vous en dévoiler davantage, mais je préfère vous laisser découvrir son cheminement par vous-même. Découvrons plutôt ensemble un petit peu de ce cinéma si particulier et de ces possibilités.


1. Qu'a l'être humain à cacher ? Pourquoi se cache-t-il ?


"Qu'a l'être humain à cacher ? Pourquoi se cache-t-il ?

Mes repères d'hier ne sont plus ceux d'aujourd'hui.

Dans cet espace, j'apprends de nouveaux codes. Je me sens libre, personne ne me dit quoi faire, quand ni comment. Je découvre qu'il n'existe aucun interdit. Seul mon instinct me guide.

Une pensée me traverse : je ne possède rien ici ! Ni famille, ni amis, ni bien matériels. Je constate aussi que l'on ne m'appelle plus par mon prénom ni par mon nom. Je n'ai plus d'identité. Mon ombre ne me suit même plus... Est-ce effrayant ? À bien y réfléchir, non, cela ne me dérange pas. Je dirais même que ça me libère. Je n'ai pas entendu "Alice" depuis longtemps maintenant, pourtant je sais parfaitement qui je suis, peut-être même mieux encore qu'avant. C'est étrange de dire cela, je me rends compte à quel point mon identité, mes parents, mes amis et même les objets me possédaient. Ils ne m'appartenaient pas, c'est à eux que j'appartenais, enfin qu'Alice appartenait. Moi je me détache de plus en plus d'Alice, dix-sept ans, tuée par l'inconcevable.

En parcourant les jardins, j'ai découvert des ruisseaux aux poissons colorés, des prairies où galopent des chevaux sauvages, une bibliothèque dont le fonctionnement m'échappe encore, c'est un lieu de rassemblement.

Aujourd'hui, j'explore ce que je peux décrire comme un cinéma personnel. Pour chacun, le seul film à l'affiche de sa cabine privée est... le sien, le film de sa propre vie. C'est bien ma vie que je regarde hébétée, devant cet écran hyper high-tech et intuitif."


2. Les pardons suivront les compréhensions...


"À l'approche du cinéma, je suis de plus en plus nerveuse, ne sachant à quoi m'attendre. Nous arrivons enfin devant ce bâtiment en forme de champignon, caché par les feuillages. Une femme d'âge mûr en sort rapidement, talonnée par un être lumineux flottant plus que marchant. L'expression du visage de cette femme en dit long sur ce qu'elle vient de vivre face à sa propre vie, face à elle-même.

Mon pas ralentit et j'hésite un moment. Je peux peut-être remettre ma visite à demain sans que cela n'occasionne rien de néfaste en ce monde. Mais ce ne serait que reculer devant ce qui est maintenant un passage nécessaire pour mon évolution. Je dois visionner ma vie sur Terre, en faire le bilan si je veux me sentir libre de mon passé, de ce que j'ai vécu.

Une légère pression de la main de Johakim sur mon épaule m'indique d'aller chercher au fond de moi cette force, cette motivation ou ce courage. Je respire alors un grand coup et laisse le vent me pousser jusqu'à l'intérieur.

Dans le hall, les banquettes sont vides, comme lors de ma première visite. Le grand escalier semble m'accueillir, mais je n'ai qu'une envie : m'enfuir à toutes jambes. Ces dernières me portent pourtant, marche après marche, jusqu'à l'étage.

Quand même, je ne vais pas à l'échafaud !

Je me secoue intérieurement pour ne pas flancher.

Arrivé à l'étage, Johakim me devance pour ouvrir une salle libre où nous entrons. Je m'effondre sur le fauteuil qui m'attend et lui tire une chaise pour s'asseoir près de moi, puis me dit :

" Tu as tout le temps du monde. Respire plusieurs fois profondément et essaie de te détendre. Personne ne te jugera ni te reprochera quoi que ce soit. Tu es ici pour te rapprocher des décisions, des choix les plus profonds que tu as faits pour honorer des besoins puissants d'évolution en ton être. Tu es ici pour honorer qui tu es, la vie et toutes les personnes que tu as rencontrées sur cette Terre et qui ont servi ton destin. Les pardons suivront les compréhensions."

Je reste scotchée à ses mots. Mon esprit n'émet plus aucun bruit. Il me faut plusieurs secondes pour me défaire de son regard et me tourner vers cette tablette qui n'attend que mes doigts pour s'allumer. Je m'enfonce davantage dans le fauteuil et ferme les yeux pour me concentrer.

Je prends mon temps et plusieurs respirations profondes.

Mon corps progressivement se relâche, mon esprit est toujours silencieux. Les paroles de Johakim résonnent dans ma tête :

"... te rapprocher des choix", "honorer qui tu es, la vie et les personnes que tu as rencontrées"...

Puis le silence.

Après un moment, j'ouvre les yeux. Je me sens prête et ma main avance d'elle-même vers l'écran qui réagit immédiatement à mon contact.

Les images de ma vie sur Terre de nouveau défilent."


3. La trame des interactions se révèle


"Johakim n'était pas venu me voir depuis plusieurs jours. C'est en lui adressant des messages télépathiques qu'il est arrivé, souriant et gracieux, comme toujours. Je lui lance d'emblée :

"Je suis partie en vrille pour un souvenir de Noël et un fruit offert par un clochard ! Franchement, je ne sais pas si c'est une bonne idée d'y retourner !"

Nous parlons longuement de ce que j'ai ressenti dans la salle de projection, mais aussi de la nécessité de continuer à me confronter à ma vie terrestre. Un long travail commence pour moi.

J'ai donc pris un abonnement à cette salle de cinéma qui ne projette que le film de la vie d'Alice et je m'y rend au rythme qui me convient. Les scènes heureuses laissent progressivement place à des scènes banales du quotidien. Je comprends à chaque fois un peu plus les interactions qui se révèlent selon les blessures, les carences affectives ou les croyances cachées au fond de soi, au fond de moi.

Cette salle est un formidable outil. Je peux revivre mon existence passée non seulement en la regardant, mais aussi en ressentant les émotions des autres, leurs pensées, leurs souffrances... Je me surprends à observer la logique des évènements, la magie des synchronisations.

Les éléments de la vie terrestre (corps, parents, famille, milieu social, lieux de vie, rencontres, défis) sont définis avant l'arrivée dur Terre, avant la naissance. Ils sont comme une trame de fond qui répond à un besoin impérieux d'expérience. Ensuite, pendant l'incarnation, ces éléments sont attirés et se manifestent au moment opportun. Les réactions, les choix, les résistances ou acceptations, qui reposent sur le libre arbitre de la personne humaine, créent la teneur de l'expérience. Là est le véritable apprentissage de soi.

Johakim me répète sans cesse : "Tu as vu comment cette expérience, cette réaction, cette situation a été attirée par tes croyances ou tes souffrances ?" Je ne peux que l'observer et l'admettre : il n'y a pas de hasard, pas de punition du ciel, il y a les conséquences qui sont aimantées par les fêlures de notre être.

Devant cet écran, en me regardant vivre sur Terre, je découvre comment j'ai su, ou pas, affronter les évènements qui se présentaient à moi."



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